L’Histoire l’a retenu comme le plus grand photographe de jazz. Un titre obtenu en immortalisant les légendes du genre de Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Billie Holiday, Duke Ellington, à Louis Armstrong. Herman Leonard est né en 1923 et fut de 1947 à 1949 le disciple de Yousuf Karsh à Ottawa. Il s’établit ensuite à New York où, arpentant les clubs de la ville, il capture ces saxophonistes, pianistes, interprètes et autres monarques des nuits endiablées.
A la fin des années ’50, il déménage à Paris et, en parallèle à son contrat de photographe culturel pour Playboy Magazine, y poursuit son recensement de la scène Jazz. Une interruption d’une décennie à Ibiza lui permet de se pencher sur son imposante collection d’images et de compiler son premier ouvrage ainsi que sa première exposition (Londres, 1988). En 1991, il s’en retourne aux Etats-Unis et plus précisément la Nouvelle- Orléans où, inévitablement, il redirige son objectif sur le jazz.
Décédé en août 2010, Herman Leonard nous aura donc légué la plupart des photographies associées à cette musique, des couvertures de vinyles aux archives de concerts, toujours en noir et blanc, partageant entre volutes de fumée et trois pièces serrés, au fond d’un regard ou dans le moule d’une posture, l’éclat, le pétillement et la fougue des plus grands improvisateurs. Ses clichés ont majoritairement pris place dans des musées et collections privées.
Ray Brown, NYC (1948)
Louis Armstrong, Paris (1969)
Duke Ellington, Paris (1960)
Duke Ellington, Paris (1958)
Art Blakley, Paris (1958)
Chet Baker, NYC (1956)
Sonny Stitt, NYC (1953)
Billie Holiday, NYC (1949)
Charlie Parker, NYC (1949)
Miles Davis, NYC (1949)
Ella Fitzgerald with Duke Ellington, NYC (1949)
Sarah Vaughan, NYC (1949)
Nat King Cole, NYC (1949)
Dexter Gordon, NYC (1949)
Dizzy Gillespie, NYC (1949)
Dexter Gordon, NYC (1949)
Images © Herman Leonard
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