Généticien des cités, le Chinois Lu Xinjian a progressivement abandonné la figuration au sens strict pour développer un langage unique où seules demeurent les sensations. Partant de captures satellites de villes sur Google Earth, il en réduit numériquement les tracés, sillons ou sinuosités, en motifs chroniques et répétitifs, qu’il assemble ensuite, par pochoir et à l’acrylique, sur de larges toiles. L’urbanisme apparaît alors sous une forme presque fossilisée, composée de cellules moléculaires aux couleurs de la ville représentée, de son drapeau ou d’un environnement qui lui est caractéristique. Une approche artistique, qu’il nomme « City DNA », à la fois héritière du néo-plasticisme de Mondrian et fruit d’une modernité logotypée.
City DNA 2011
Beijing CBD
Beijing CBD (detail)
Madrid
Kyoto
Kyoto (detail)
Las Vegas
Las Vegas (detail)
Hongkong
Munich
Munich (detail)
Napa Valley
Shangai
Shangai (detail)
City DNA 2010
Barcelona
Brussels
Los Angeles
Milano
Rome
Sydney
Venice
Zurich
City DNA 2009
London
Amsterdam No. 1
Paris No. 1
New Deli
Fribourg
The Triumph of New York
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