Vous l’avez peut-être connu sur une couverture de magazine. Ou dans une bande-dessinée. Sur une publicité. Ou encore sur la pochette d’un célèbre disque. Dessinateur à la fois discret et caractéristique, Beb-Deum s’est, au cours des 30 dernières années, imposé dans le paysage visuel français par un tracé subversif mais non-insultant, grinçant et pourtant incontestablement humaniste.
Formé aux Arts Appliqués de Paris, il en sort en 1980 pour rapidement prêter sa mine à la presse. Bulles et illustrations épousent parfaitement la cause du papier glacé. D’angoisses en coups de gueule, il reflète l’accélération et la métamorphose d’une époque. Rien d’étonnant pour un enfant de Kafka. Mais la vitesse, il ne la subit pas, il se l’approprie. L’informatisation et le numérique ne sonnent pas le glas d’une retraite précipitée. Non, que du contraire, une arme de plus à son arsenal pictural. Le bouleversement, il le constate, le commente, l’intègre. Globalisation, identité, nature et technologie ont toujours constitué sa trame de fond. Enrichi par périples et voyages, intrigué par les cultures géographiquement et temporellement autres, il s’inquiète du métissage, des Hommes, de leur relation au monde et à ses mutations.
Bachi-bouzouk – Hors série sur le Kosovo (1999)
La une de Courrier International (1993)
(Libération 1999)
(Libération 2003)
(Libération 1998)
Big Brother c’est nous (Chronic’art 2007)
Taxe Tobin (Télérama 2006)
Les bobos (Libération 2000)
Russki Vodka – Livret Stakhano (1997)
Couverture pour la vie (2007)
Couverture de Présence du futur – Denoël (1986)
Illustration pour le magazine de la Fnac (1993)
Illustration pour le magazine Max (1990)
(Libération 1998)
Frozen Plaza (1989)
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