Si vous aviez aimé Samantha French, vous adorerez Alyssa Monks. Née en 1977 à Ridgewood (New Jersey), cette peintre new-yorkaise excelle dans l’hyperréalisme. Par aplats et dilutions, elle parvient à imiter, à reproduire tout type de matière. La pierre, le verre, la chair, ou l’eau, évidemment. Ce liquide translucide qui déforme les perceptions pour abstraire l’évident.
Car les peintures de Monks, outre la maîtrise technique prétendent explorer et rendre la tension entre abstraction et réalisme. « Lorsque j’ai commencé à peindre le corps humain, j’étais obsédée. J’avais besoin de créer autant de réalisme que possible. J’ai poursuivi ce réalisme jusqu’à ce que je commence à le démêler, à le déconstruire. Réalisme et abstraction entretiennent une relation symbolique: ils ont besoin l’un de l’autre pour exister et, éventuellement se rejoindre. »
Alyssa Monks expose régulièrement, en Europe ou aux Etats-Unis. Elle a remporté à trois reprises le prix de peinture de la Fondation Elizabeth Greenshields.
Smush (2008)
Oil on linen (40 x 54 cm)
Vaseline II (2007)
Oil on linen (64 x 86 cm)
Liquid (2006)
Oil on linen (42 x 56 cm)
Risk (2011)
Scream (2010)
Oil on linen ( 48 x 72 cm)
Undercurrents 1 (2007)
Oil on linen (16 x 56 cm)
Still (2006)
Oil on linen (36 x 48 cm)
Chrome (2006)
Oil on linen (72 x 54 cm)
Skin (2006)
Echo (2006)
Oil on linen (48 x 64 cm)
Stalemate (2005)
Oil on linen (42 x 56 cm)
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