Armé d’un appareil grand format qu’il équipe d’une pellicule 16mm, le Coréen Seung Hoon Park compose des vues urbaines assez surprenantes. Installé à Séoul et dérouté par l’explosion démographique de la seconde mégalopole au monde, il construit, en assemblant une multitude de prise d’un même champs, des mosaïques photographiques traduisant l’effervescence, le bouillonnement et la promiscuité d’une ville dont la population a quintuplé en un demi-siècle.
Un maillage de fragments unifiés où la rétine, pour se situer, finit par postuler des repères incertains mais nécessaires. Baptisée « Textus », la série se présente comme un texte ou tissage, illimités. « L’écriture d’un texte, comme le tissage d’un fil, est une expérience sans fin. Inlassablement le fil et le texte peuvent s’allonger,
jusqu’à l’infini… Mon projet « Textus » tente de montrer l’aspect tentaculaire et la complexité des cités d’aujourd’hui. »
Images © Seung Hoon Park
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