Peintre coréen né à Busan en 1969 et résidant actuellement à Séoul, Sungsoo Kim semble formuler l’expression picturale d’un monde contemporain où, malgré le scintillement de la modernité, l’être ne cesse de s’éteindre, de se faner. Sur fonds monochromes, parfois pastels, il portraiture des sujets amorphes, avachis, écrasés par le vide qui les entoure. Le réalisme de leurs traits, avec une insistance sur le regard, répond à l’esquisse des détails. L’oeil, ainsi précisé, et face à la solitude environnante, trahit évidemment l’intériorité comme dernier espace de vie, mais aussi rappelle l’importance des perceptions, propres et extérieures, dans la construction ou l’oubli personnels. Une peinture spleenétique où sérialité, dépersonnalisation et éphémère règnent. A l’image de ses séries Melancholy, Bad Flower et Duplicata, dont l’explicite des intitulés écarte quelque doute sémantique.
Bad Flower (2007)
Duplicata (2011)
Duplicata (2012)
Duplicata (2010)
Metallica (2010)
Less (2006)
Melancholy (2008)
Melancholy (2008)
Metallica (2010)
Melancholy (2010)
Melancholy (2010-11)
Loreley (2011)
Melancholy (2005)
Melancholy (2005)
Melancholy (2005)
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