Aborder le travail du Mexicain Rene Almanza contraint, tôt ou tard, à parler d’idées. Né à Monterrey Nuevo León en 1979 et diplômé de la Faculté d’Arts Visuels, il travaille tour à tour pour la presse et l’édition. Si le lien entre mots et images s’avère donc incontestable lorsqu’il illustre des textes, il ne peut être réduit à la seule forme. Le fond même du dessin implique, selon lui, la conceptualisation. Et le domaine des possibles en matière de réflexion interdit conséquemment tout chemin pictural tracé.
« […] Les manières de représenter me sont infinies, comme sont infinies les images que nous voyons et que l’on nous présente. Pourquoi sombrer dans la tentation de faire les choses d’une seule manière, où est en cela la surprise? Où sera la rencontre furtive? […] »
Le style, l’objet, la technique, ne peuvent être figés. L’époque n’a pas de droit sur le procédé. Le seul rôle du peintre, du designer, du concepteur graphique, consiste à fixer, dans une dimension universelle, une image qui, par nature, s’évanouit dans l’instant où elle apparaît. De là la nécessité d’user de chaque moyen existant. Encre de chine, huile, graphite, crayon,… Peu importe, tant que le spectateur, à la vue de quelques traits, est envahi d’idées…
Autorretrato (2007)
Hombre que se levanto con las manas vacias (2007)
Javier Arjona (2007)
Perdida de la inocencia del inconciente collectivo (2005)
Masa
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