Peinture tourmentée, par sa forme comme par son fond, violente, à la limite parfois du cynisme, l’oeuvre de Guy Denning semble « dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ».
Autodidacte né à Bristol en 1965 et établi dans le Finistère (France), il décline une vision sombre de la culture contemporaine. Certains diraient même pessimiste. Et c’est précisément autour de cette guerre au sens universel que pourrait être interprétée toute son approche, car loin d’ériger une définition en vérité suprême, Guy Denning semble s’inquiéter de la systématique pensée unique. Comme si derrière chaque terme se camouflait forcément un contraire que chacun aspire à taire. « Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien ».
Rien d’étonnant donc que pour commémorer le 11 Septembre 2011, le peintre britannique expose, du 8 au 25 Septembre, aux galeries Brooklynite et FB de New York, une série intitulée « Purgatorio » et inspirée par la Comédie de Dante.
Slaughterhouse (2009)
Oil on canvas (40 x 51 cm)
The betrayal of Ariadne (2006)
Dreyfus (2009)
Oil and collage on canvas (91 x 91 cm)
Or discendiam qua giu nel cieco mondo (2011)
Oil on canvas (61 x 76 cm)
The story of Odette (2010)
When it’s not about you z (2009)
Oil on canvas (46 x 35 cm)
Jocelin’s nail (2010)
Oil and collage on paper (91 x 91 cm)
Inoffizielle mitarbeiter (2010)
The appliance of science (2008)
Oil on canvas (30 x 30 cm)
Ancor che mi sia tolto lo muover per le membra che son gravi, ho io il braccio a tal mestiere sciolto (2010)
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