Lorsque l’on évoque l’univers des pin-ups, on pense forcément à Alberto Vargas et Gil Elvgren. Pourtant, à ces deux noms doit être ajouté celui de Peter Driben. Ses dessins ont en effet massivement alimenté l’imagerie américaine des années ’50 et ’60. Né à Boston, il étudie à la Vesper George Art School avant de s’établir à Paris et d’assister aux cours de la Sorbonne. De retour à New-York, il travaille pour des magazines tels que Titter, Whisper, Joker ou Flirt. Il dessine également la première affiche du Faucon Maltais.
Excessivement prolifique et particulièrement plébiscité, Peter Driben parvient à faire publier ses productions sur plusieurs unes par mois. Pendant la seconde guerre mondiale, ses pin-ups ont accompagné des bataillons entiers de soldats américains. Son tracé se distingue par des formes radicalement pulpeuses, un érotisme accentué et des mises en scène nettement plus osées que celles de ces condisciples. La France en a même prohibé la circulation en 1956.
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