Peter Ravn, inlassablement, représente le doute. Dans ses dernières oeuvres, le peintre danois, dont nous avions pu découvrir le travail en juin 2011, continue en effet à symboliser les troubles et les incertitudes du quinquagénaire occidental. Les sujets apparaissent donc toujours dans des environnements réduits au minimum qui n’apportent aucun autre indice que leur solitude. La tension est palpable tandis que les cadrages, les postures et les mises en scène reflètent leur état intérieur. Et, malgré une forme de retenue voire de contrôle, la désespérance semble succéder aux appréhensions. Une approche qui parvient à exprimer la déraison sans sombrer dans le pathos, l’hystérie ou le drame à outrance. La Galleri Ramfjord d’Oslo consacre d’ailleurs, en ce moment et jusqu’au 24 mars, une exposition au travail de Peter Ravn.
The big sleep, 2012
Oil on canvas (80 x 100 cm)
Monday’s fall, 2012
Oil on canvas (100 x 120 cm)
Fotosyntese
Oil on canvas (50 x 60 cm)
The mand from Madrid
Oil on canvas (30 x 30 cm)
Group dynamics, 2013
Oil on canvas (80 x 100 cm)
Seated
Oil on canvas (40 x 40 cm)
Leavers
Oil on canvas (80 x 120 cm)
Feet in the green
Oil on canvas (50 x 60 cm)
In the green
Oil on canvas (160 x 160 cm)
Onwards
Oil on canvas (60 x 80 cm)
Why did it take so long?
Oil on canvas (50 x 60 cm)
Leaver, 2012
Oil on canvas (80 x 100 cm)
Homeboy
Oil on canvas (80 x 100 cm)
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