Lorsqu’elle aborde son travail, la Canadienne Louise Belcourt (Montréal, 1961) renvoie immédiatement à la présence contrainte, dans sa vie, de volumes. Des formes déposées qu’elle qualifie de « choses réelles du monde ». Les haies, les bâtiments, qu’elle perçoit de son studio new-yorkais, ou tout obstacle qui entrave l’évasion du regard. Ces artifices, ces accidents, qui peuplent le relief terrestre, lui permettent un parallèle à son existence, une réflexion sur l’aléas de « l’être » dans un monde que l’on constitue. S’en suit un jeu sur les couleurs. les reflets, les rythmes et les espaces produisant l’émergence de l’occupation sans pourtant induire l’étouffement. Une abstraction dont elle déclare: « Je ne peins pas des paysages. J’en fais fondamentalement partie. Et si je peins, c’est pour en découvrir un peu plus à ce propos. »
Gouaches sur papier
Bigger Cedar #6 (2010)
Bigger Cedar #23 (2007)
Bigger Cedar #29 (2008)
Huiles sur Toile
Hedgeland Painting #6 (2009)
Hedgeland Painting #15 (2010)
Hedgeland Painting #14 (2010)
Hedgeland Painting #17 (2010)
Hedgeland Painting #16 (2010)
Hedgeland Painting #9 (2009)
Hedgeland Painting #10 (2009)
Hedgeland Painting #7 (2009)
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