La retraite, pour certains, n’est qu’un nouveau départ! Gilbert Garcin vous le confirmera. Après une longue carrière d’entrepreneuriat et de gestion, ce Français né en 1929 a trouvé en la photographie un moyen de ne pas s’ennuyer et de mettre en forme les idées qui lui traversent l’esprit. Armé d’un réflex Nikon, de décors bricolés, de ciseaux et de bouts de cartons, il pose pour l’objectif, se met en scène et constitue un monde surréaliste, tantôt absurde, tantôt cocasse mais souvent poétique. Une approche de marionnettiste où son corps paré d’un imper anonyme et celui de sa femme servent de poupées. Le procédé, appris lors d’une Master Class aux Rencontres d’Arles en 1995, lui permet d’exprimer en une image ce que mille mots manqueraient. Et la formule est redoutable puisque l’évidence du propos, l’universalité des évocations et le passeport de l’humour lui ont ouvert les portes de la reconnaissance. Au point qu’aujourd’hui, Gilbert Garcin expose constamment et tient la chaire de l’école qui l’a vu naître: les Rencontres d’Arles…
Sauver la Nature, 2010
Divergences, 2005
Le Charme de l’Au-delà, 2012
Le Coeur de la Cible, 1998
Se rendre utile, 2008
La Ville, 2006
La Rupture, 2009
La Persévérance, 2005
Le Funambule, 2002
L’Ambitieux, 2003
Le Choix Décisif, 2006
Nocturne (D’après Paul Klee), 2004
Virtuose jouant un air connu, 2001
Le dessous des choses, 2001
Le bon diagnostic, 1999
Changer le Monde, 2001
Communiquer, 1999
Une Vie Rangée, 2001
La Douceur du Crépuscule, 2000
S’aimer, 1999
La vie (résumé), 1999
Les Promesses du Seigneur, 2003
L’Arbre qui voulait voir la Mer, 2009
Images © Gilbert Garcin
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