De prime abord, l’hyperréalisme. Et pourtant, ne l’y rattachez pas. Né en 1931 à Lille, Gérard Schlosser est usuellement et communément associé à la Figuration Narrative. Ecole essentiellement franco-française, ce courant post-sixities prétend traduire le quotidien par tout ce que l’on en perçoit, ou plutôt tout ce que l’on en cache. Si la dimension figurative apparait clairement au travers de cette approche, elle ne peut être détachée de l’idée de narration. Un récit disséminé entre les lignes, au revers d’un titre ou simplement dans le cadrage.
Travaillant, depuis 1970, à partir de photos, découpées, montées et projetées sur la toile, Gérard Schlosser choisit donc de nous conter le jour après jour qui, dans l’intime, perd de sa banalité. Une démarche accentuée par l’usage de toiles sablées, insistant de la sorte sur les aspérités ou les reflets qui confèrent à l’existence ses parfums et ses nuances.
Finalement, tel que le déclarait Gérald Gassiot-Talabot, concepteur de la Figuration Narrative, Schlosser a focalisé sur l’intimisme des gestes quotidiens, de la promiscuité des corps, de la banalité des situations que ponctuent de petites phrases d’évidence, les lieux communs du temps qui passe…
C’est sa première (2011)
C’était différent (2011)
Ford T (2011)
Trop tard (2011)
On aurait pu (2011)
Le 28 (2011)
Au Laser (2007)
Tu le connais
C’est ridicule (2011)
Dans le 16 ème (2010)
Les trois becs
Il est rouge (2004)
Ca pique
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